Publié dans Société

Portée disparue - Une fillette retrouvée morte dans une canalisation

Publié le dimanche, 11 mai 2025

Un crève-cœur ! Depuis samedi soir dernier, les parents de Tsirava Amboara Raissa Andrianirina (8 ans) domiciliée au 67 Ha IVO, a partagé la nouvelle de sa disparition sur les réseaux sociaux. Hier, une nouvelle à glacer le sang a eu lieu ! Vers 11h du matin,  la fillette a été finalement retrouvée. Malheureusement, elle n'était déjà plus de ce monde au moment où sa trace était localisée, tout cela dans une vision insoutenable et des conditions atroces. Elle a été assassinée, selon des sources. Le corps de l'enfant a été trouvé à l'intérieur d'un sac, dissimulé au fond d'une canalisation où la famille jette ses déjections. Cette canalisation se trouve près de la maison de la grand-mère de la victime. La dépouille de l'enfant n'aurait pu être repérée sans cette lettre suspecte trouvée et posée, hier matin, sur une fenêtre de l'appartement de la grand-mère par une autre fillette de 11 ans de la famille.

 

Vengeance assouvie

Mais qu'est-ce qui était arrivé à cette famille dont le chef, démarcheur de couvertures de son état, et la maîtresse de maison auraient tous les deux, dû s'absenter pour leurs affaires au moment des faits ? Et qu'à 16h, samedi dernier, il n'y avait que le frère aîné de la fillette à rester à la maison pour regarder la télé pendant que cette dernière jouait dans la cour. Une heure plus tard, le papa de Raïssa arriva finalement dans son foyer. Il commença à s'inquiéter en ne trouvant pas sa fille. Surtout, les recherches entreprises étaient vaines tout le restant de la soirée. Ce n'était donc seulement qu'hier matin que les parents de la victime ont appris la cruelle et triste vérité.

D'abord, c'est dans cette lettre suspecte trouvée sur cette fenêtre que son ou ses auteurs a (ont) indiqué aux proches de la victime l'endroit où ils pouvaient retrouver les restes de celle-ci. On y a pu lire aussi  les motivations du ou des assassins où il est question d'une vengeance, et qu'elle était assouvie.

Les prochaines victimes

« L'auteur de la lettre s'adressa personnellement à Marianne et à Maholy, les parents de Raissa, en leur disant que ceci est une affaire de famille, non sans qu'il ne leur présentait ses condoléances », a indiqué une source familiale. Et de poursuivre : « Se montrant cette fois-ci menaçant, l'auteur de la missive leur déclare que la guerre n'est pas encore finie. A preuve, il les prévient qu'il(s) allai(en)t  encore passer prendre et tuer deux autres personnes », renchérit la source.

Toutefois, on nous explique que le couple n'a aucun problème avec quiconque, ni dans la famille, encore moins avec ses voisins. Hier soir, des suspects auraient été arrêtés par 

la Police, et qu'ils seraient actuellement soumis à une enquête à la Brigade criminelle ou BC Anosy, au même titre que cette fillette, celle qui a trouvé la lettre pleine de cruauté et de menaces. Enfin, l'autopsie du corps de la petite Raissa sera normalement achevée ce jour.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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